En pratique

Faire garder sa maison (et son chat) pendant les vacances avec le housesitting

À l’occasion de notre voyage de 2 mois au Canada, nous avons fait garder notre maison (et notre chat, Citrouille) par Sharon, une housesitter. Je vous raconte notre expérience !

Cet article n’est pas sponsorisé, j’avais juste envie de partager mon expérience personnelle !

Le « housesitting », cela fait plusieurs années que j’en entends régulièrement parler. Mais, généralement, c’est plutôt au travers du récit du « housesitter » que du « housesitté » (je sais, ce mot n’existe pas mais je l’invente, voilà !). En effet, le housesitting est un bon plan pour voyager à petit prix et je connais pas mal de nomades digitaux qui en ont fait un véritable mode de vie.

Mais comment cela se passe-t-il lorsque c’est chez vous qu’un housesitter prend ses quartiers ? Lors de notre voyage au Québec, nous avons confié notre maison aux bons soins de Sharon, une quinquagénaire néo-zélandaise avec laquelle nous sommes entrés en contact via un site spécialisé.

Sharon, notre housesitter

L’expérience étant concluante, je me suis dit que j’allais la partager avec vous ! D’autant que le sujet semble susciter pas mal de questions dans mon entourage.

Comment nous avons fait appel à une inconnue pour garder la maison

D’habitude, lorsque nous partons pour plus d’une semaine ou deux, nous faisons appel à la famille ou aux amis pour prendre soin de notre chat (Citrouille), relever le courrier et arroser les plantes. Il nous est même arrivé de confier la maison à des proches que cela arrangeait bien de profiter d’un pied à terre à Liège pendant quelques semaines.

Cette fois, cependant, nous partions pour une plus longue période. Nous ne souhaitions pas laisser Citrouille seule pendant si longtemps et, comme elle ne quitte jamais la maison, il fallait trouver quelqu’un qui accepte de résider à la maison pendant 2 mois. Aucun de nos proches ne s’étant porté candidat, nous nous sommes résolus à faire appel à un•e inconnu•e via un site spécialisé, Nomador.

Sa Majesté Citrouille aime avoir un serviteur humain à portée de griffe.

Le housesitting, comment ça marche ?

Le housesitting consiste à faire appel à quelqu’un pour garder votre maison, et éventuellement vos animaux, pendant votre absence.

Il existe plusieurs sites Internet spécialisés qui mettent en relation les propriétaires de maisons/appartements avec des candidats « housesitters » : Nomador, Trusted Housesitters, …

Généralement, cela fonctionne sur le principe du « donnant-donnant » : le propriétaire laisse un(e) housesitter occuper gratuitement son bien. En échange, le ou la housesitter s’assure de la bonne tenue de la maison, s’occupe des animaux, du jardin, relève le courrier, etc. Les attentes du propriétaire peuvent varier beaucoup d’une annonce à l’autre : tantôt on vous demandera tout simplement d’entretenir la maison et les plantes. D’autres fois, on vous confiera carrément la gestion d’une petite ferme ou d’un hébergement (si, si, j’ai vu des annonces comme ça).

Pour le « housesitter », c’est une opportunité de voyager à moindre frais, sans devoir payer l’hébergement. Le propriétaire du bien, quant à lui, peut partir tranquille, sachant que sa maison ne restera pas inoccupée pendant une longue période et que l’on prendra soin de ses plantes/animaux/…

Confier sa maison à un•e inconnu•e

Bien sûr, il y a toujours une part de risque et je connais beaucoup de gens qui hésiteraient à confier les clés de leur maison à un•e inconnu•e.

Cependant, les plateformes de mises en relation de housesitting mettent en place des mesures pour limiter le risque. Il y a un système d’évaluation des housesitters, les identités sont vérifiées via envoi de copies de documents légaux, des assurances permettent de protéger le propriétaire…

Côté propriétaire, l’accès au site et aux fonctionnalités de base est généralement gratuit.

Recruter votre housesitter

À la recherche d’une housesitter pour garder la maison.… et Citrouille !

Quelques semaines avant notre voyage au Québec, j’ai posté une annonce sur le site de Nomador. On vous demande d’y renseigner toute une série d’informations : une description de votre maison, ce que vous attendez du/de la housesitter… Vous devez également préciser si vous avez des animaux dont il faut s’occuper. On vous invite aussi à ajouter quelques photos de votre maison.

Une fois l’annonce postée, il ne vous reste qu’à attendre. Personnellement, j’ai très vite reçu des candidatures (en quelques heures à peine). Nous avons pris le temps d’examiner le profil des candidats, de leur poser quelques questions et de s’assurer que le courant passait bien.

Cette étape est sans doute la plus critique car une erreur de casting peut avoir des conséquences désastreuses : imaginez si votre housesitter vous laisse tomber après quelques jours, alors que vous vous trouvez à des milliers de kilomètres.

Pour l’anecdote, nous avions d’abord sélectionné une candidate qui nous semblait très gentille au départ mais s’est révélée complètement xénophobe. Outre le fait que je ne souhaite pas héberger un(e) raciste à la maison, elle aurait sans doute complètement paniqué dans notre quartier multiculturel. 😀

Accueillir votre housesitter

Une partie du kit de bienvenue pour notre housesitter 🙂

Une fois le contact établi et les dates confirmées avec Sharon, je me suis assurée que toutes les conditions étaient réunies pour que son séjour chez nous se passe bien.

J’ai rédigé un document reprenant toutes les infos utiles sur la maison (depuis le code du WIFI jusqu’à l’emplacement des disjoncteurs électriques, en passant par les numéros de téléphone d’urgence), des instructions sur les soins à apporter à Citrouille et quelques conseils pour son séjour.

J’ai également acheté un guide sur Liège (en anglais) et une carte de transport rechargeable. Pour son arrivée, je lui ai acheté de quoi se préparer un premier petit plat. Ça peut sembler anecdotique, mais j’avais envie qu’elle se sente accueillie à la maison.

La veille du départ, nous nous sommes arrangés pour rencontrer Sharon avant notre départ et nous assurer que tout était clair pour elle. Ça fait toujours un peu bizarre de partir en laissant ses clés à un(e) inconnu(e) mais, lorsque nous avons quitté la maison, j’étais rassurée et confiante.

Pendant le voyage

Pendant notre voyage au Canada, j’ai été régulièrement en contact avec Sharon. Comme nous le lui avions demandé, elle nous envoyait des photos de notre courrier (pour ne rien rater d’important).

Nos parents et ma soeur, qui disposent aussi d’une clé de la maison, sont passés à quelques reprises pour récupérer les courriers importants et s’assurer que tout allait bien.

C’était assez amusant de suivre les publications de Sharon sur Facebook et de redécouvrir Liège au travers de ses photos. 🙂

Après le voyage

À notre retour, nous avons retrouvé notre maison exactement comme nous l’avions quittée. Citrouille ne semblait pas perturbée pour un sous de notre absence et Sharon avait laissé le réfrigérateur garni pour nous !

Seul bémol : quelques plantes n’ont pas survécu à mon absence mais mea culpa, j’avais oublié d’en parler à Sharon. 😀

Faire garder sa maison en housesitting : à refaire ?

Oui, je n’hésiterai pas à tenter à nouveau l’expérience pour nos prochains voyages autant pour l’aspect pratique que pour le côté humain. J’ai trouvé ça très chouette de rencontrer Sharon, qui voyage de façon permanente via le housesitting.

Et vous, vous seriez prêt(e) à tenter l’expérience ?

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