Activités

Balade à Mons et sur le réseau Vhello

Inauguré en juillet 2019, le réseau points-noeuds Vhello permet de découvrir le Hainaut sur deux roues. Nous l’avons testé à l’occasion d’une journée à Mons.

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec Vhello et Visit Mons. Comme toujours, nous gardons toute liberté éditoriale et notre enthousiasme est sincère.

Un vendredi de septembre, j’ai pris le train en compagnie de Sophie pour une journée d’escapade à Mons. Le prétexte à ce city-trip ? Tester le Vhello, un réseau cyclable balisé de 880 km, qui permet de découvrir le Hainaut sur deux roues. Nous avons également profiter de l’occasion pour visiter une expo et manger un délicieux lunch végé dans le centre-ville.

La sculpture « Lucie et les Papillons » de l’artiste David Mesguich, à deux pas de la gare de Mons – © Sophie Bernard Photography

Le surréalisme à l’honneur

Il n’est pas nécessaire d’emporter vos propres bécanes pour profiter du réseau Vhello : vous pouvez louer un vélo (classique ou électrique) auprès de différents partenaires. Dans notre cas, nos vélos nous attendaient au point d’info de Visit Mons, sur la Grand Place.

Et tant qu’à se rendre dans le centre de Mons, autant profiter un peu de ce qu’elle a à offrir. Nous nous sommes rendues au BAM, le Musée des Beaux-Arts de Mons, pour visiter une expo dédiée au surréalisme (à voir jusqu’au 5 janvier prochain).

Arrivée au BAM sous la pluie – © Sophie Bernard Photography

L’expo s’étend sur 5 salles, dédiées chacune à une thématique, un artiste ou un groupe d’artistes. L’une d’elles met par exemple à l’honneur les artistes surréalistes du Hainaut. Une autre se concentre sur les objets dans le surréalisme (avec une très perturbante sculpture animée de pain-serpent).

Bon, le surréalisme, c’est un mouvement qui ne plaît pas d’emblée à tout le monde et son côté onirique et absurde peut parfois être franchement angoissant. Ce n’est pas la tasse de thé de Sophie, même si elle a apprécié la scénographie de l’expo. Pour ma part, j’ai passé un bon moment et fait de belles découvertes.

Lunch chez Mémé Tartine

L’intérieur coloré de chez Mémé Tartine – © Sophie Bernard Photography

Pour prendre des forces avant de nous mettre en route, nous avons mangé chez Mémé Tartine, une chouette cantine à deux pas de la Grand Place.

Thé Glacé maison.

Comme le nom l’indique, on y déguste des tartines mais pas les mêmes que celles que tu n’avais pas envie de manger quand tu allais à l’école : des tartines généreusement garnies et gourmandes. À la carte, on trouve également des spianata (sorte de piadines), servies chaudes. Nous avons craqué pour cette option, vu le temps gris. Pour arroser le tout, la maison propose des thés froids maison.

Spianata aux légumes grillés et houmous.

Nous avons apprécié la variété de la carte, avec plein d’options végé et même vegan, et l’ambiance chaleureuse. On vous recommande !

Balade à « Vhello »

Avant le départ, on consulte la carte – © Sophie Bernard Photography

J’aime beaucoup le principe des réseaux en « points-nœuds » que j’ai découvert en Flandre et qui tend à se généraliser un peu partout.

Concrètement, il s’agit de baliser un territoire avec un maillage composé de tronçons de 5 à 8 km. Chacun de ces tronçons est identifié par un numéro.

Vous pouvez composer votre itinéraire comme vous le voulez en consultant la carte et en prenant note des numéros des tronçons que vous voulez emprunter. Selon votre envie, vous pouvez ainsi composer une boucle ou un parcours plus ou moins long. Dans le cas de Vhello, différents parcours thématiques sont également proposés. Nous avons par exemple réalisé une balade le long du Canal du Centre.

Le balisage Vhello est immédiatement reconnaissable et très lisible – © Sophie Bernard Photography

Une fois sur la route, trouver son chemin est un jeu d’enfant puisque des balises sont présentes à chaque intersection.

On nous a fournit une petite carte à porter autour du cou sur laquelle on peut noter les numéros à suivre. Avec ça, pas besoin de consulter de carte.

La petite carte aide-mémoire pour vérifier à tout moment qu’on suit les bonnes balises – © Sophie Bernard Photography

Malgré une météo capricieuse, nous avons beaucoup apprécié cette balade qui nous a permis de découvrir une autre facette de Mons et des communes avoisinantes. Ce parcours suivait en grande partie le réseau Ravel, ce qui est plutôt sécurisant (je ne suis pas très à l’aise quand je dois m’intégrer dans la circulation).

© Sophie Bernard Photography

Nous avons opté pour des vélos électriques et je n’ai pas regretté ce choix lorsque nous avons dû remonter les rues pavées de Mons pour rendre les vélos en fin de balade. 😉

En pratique

Vous trouverez toutes les infos sur les parcours possibles sur le site web de Vhello, ainsi que les infos pratiques pour la location de vélo.

Pour vous rendre à Mons, on vous conseille le train. La gare est à deux pas du centre-ville.

Cette fois, nous n’avons pas passé la nuit à Mons mais si vous cherchez un hébergement, on vous recommande :

  • l’Auberge de jeunesse de Mons : située en plein centre et bien aménagée, c’est une bonne option pour les petits budgets. Sur demande et sous réserve disponibilité, vous pouvez réserver une place dans le parking souterrain situé sous l’Auberge.
  • le Dream Hotel : je n’ai pas eu l’occasion d’y passer une nuit mais je l’ai visité dans le cadre d’un projet. Situé dans une ancienne chapelle, c’est un très bel hôtel. Mes chambres préférées sont celles qui ont conservé une rosace de l’ancienne chapelle. Pour ceux qui ont envie de se faire plaisir.
  • Si vous cherchez quelque chose de vraiment insolite, on vous recommande le Salon des Lumières, une maison d’hôte et un restaurant inspirés de l’époque de Marie-Antoinette. C’est situé à quelques kilomètres de Mons (à Jurbise) mais ça vaut clairement le détour !
Vue sur le beffroi de Mons, au pied de l’Auberge de Jeunesse – © Sophie Bernard Photography

Poursuivez le voyage en Wallonie

Autres articles à lire